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Partis en Hongrie au lac Balaton près de Budapest pour un voyage spirituel au festival Balaton Sound (non j’déconne, on a juste vu que Heineken était sponsor officiel et on s’est dit que ça pourrait être chouette d’y aller), YKWIM et moi-même (Sander) avons eu la chance d’interviewer le groupe anglais Modestep. Zoom sur ce quator comique et déjanté qui s’avèrent être plutôt bons quand il s’agit de faire du son.

Savant mélange de Rock électronique et de Dubstep, Modestep s’est formé en 2010 et en déjà quelques années ils ont explosé et amené un souffle d’air frais sur la scène Bass Music. Ils nous ont fait un live au Balaton Sound Festival dont je me souviendrai longtemps, parmi les meilleurs que j’ai été amené à voir. On a pu discuter un peu avec eux avant leur concert:

Electro News: En 3 ans vous avez connu une évolution incroyable et vous faites maintenant parti des grands de la scène Dubstep mondiale.

Modestep: Wow. C’est assez osé, mais pourquoi pas !

EN: Est-ce que parfois vous prenez du recul pour penser à tout ça ? Comment vous réagissez ?

M: Tout le temps, et particulièrement ces derniers temps plus qu’à tout autre moment. Tout a toujours été si intense, rapide, et maintenant on atteint une période plus tranquille où on a le temps de réfléchir. Du coup on a le temps de la jouer plus relax et d’essayer de moins se la coller (rires). Il y a quelques années encore on jouait devant 100 ou 200 personnes et maintenant on joue devant 10 000 personnes, on s’en est pas trop mal sortit !

EN: En effet ! A la base vous aviez demarré en duo (Les deux frères Tony et Josh Friend, NDLR), était-ce un choix difficile que de prendre Matthew Curtis et Nick Tsang, en tant que batteur et guitariste, parmi vous ?

M: Pas vraiment, je connaissais Matt depuis 6 ans, et j’ai vécu avec lui pendant 6 ans. Il était batteur depuis quelques temps et je l’ai invité à tester quelque chose avec nous. Ca a été le déclic. Nick lui n’était pas dans le groupe à l’origine, on avait un autre gars mais … il faisait de la merde (rires). Du coup on l’a viré et on a ensuite trouvé Nick sur Ebay !

EN: Vous l’avez acheté ?

M: Non, pas du tout ! On l’a eu gratuit avec des fringues qu’on a acheté (rires). Mais il s’est averé qu’il jouait de la guitare assez bien.

EN: C’est votre première fois au Balaton Sound Festival ? Où préférez-vous jouer?

M: Ouais. C’est vraiment cool de pouvoir jouer ici. On préfère plutôt jouer en Europe qu’aux Etats-Unis, bien qu’on soit toujours content d’être bookés là-bas. Les gens ont l’air de plus apprécier quand un artiste vient jouer, alors qu’aux states c’est juste, genre, une personne de plus parmi tant d’autre. C’est une culture totalement différente, des langues différentes.

EN: Vous avez déjà joué en France ?

M: Ouais, on était supposés jouer en France pendant notre tournée cet été, pendant Main Square Festival, mais notre bus est tombé en panne, on a dû annuler …

EN: Et en Angleterre ? Dans une interview pour BBC America, vous disiez que l’Angleterre est un public « énervé ». Vous pouvez nous en dire plus ?

M: Ouais, enfin, c’est pas vraiment ça, c’est plus que la musique est plus énervée elle-même, ça vient de la dépression, genre les mômes aux states qui produisent la leur avec leur ordi tout neuf. Tu vois ce que je veux dire ? C’est carrément différent, c’est une chose différente que la musique qui venait de la rue. C’était une autre musique. Maintenant c’est plus, je sais pas, « pop », si je peux dire.

EN: Et du coup vous aimez toujours jouer là-bas ?

M: Oui, on adore ! Quand la soirée pète bien, les gens sont incroyables. Les festivals Anglais sont peut-être les meilleurs au monde, les grosse soirées marchent bien, mais les clubs normaux moins.

EN: J’en ai fait quelques-uns personnellement, les gens sont à fond et deviennent fous, j’adore !

M: On s’amuse bien ouais ! Le public de festivals essaie d’être le plus déchiré possible en fait. (rires).

EN: Je confirme, vous êtes des tarés! Qu’y a t-il de prévu pour Modestep prochainement ? Vous pouvez nous parler un peu plus de votre prochain album ?

M: En effet, on va commencer à travailler dessus en Septembre. On va prendre de Septembre jusqu’à Février pour écrire tout ça. Ca sera plus influencé Rock, et je pense que le son sera plus raffiné, plutôt que d’avoir tout un tas d’idées utilisées dans l’album, il y aura une ligne directrice présente. Ça devrait sortir l’année prochaine avec de la chance.

EN: Vous sortirez ça sur quel label ?

M: On release tout sur A&M/Max Records qui est notre propre label. On a fait signer Document One aussi qui va lâcher un autre EP cette année, ce qui est … putain d’incroyable ! Tenez-vous prêt !

EN: Vous auriez des artistes avec qui vous aimeriez collaborer ?

M: On en a pas mal dans notre liste, mais on attendra que ce soit confirmé et que ça sorte avant de tout dévoiler. Plutôt que de tout lâcher par ci par là. Par contre il est important de savoir qu’il y aura beaucoup de collabs avec des musiciens, pas que des producteurs. Ça ne sera pas juste des featurings. On va écrire plusieurs sons avec d’autres groupes (genre Sit Down, ou Take The Time).

EN: C’est beaucoup de boulot mais vous faites vos clips vidéo vous-même, qu’est-ce-qui vous inspire?

M: On dit toujours que pour faire un clip, tu dois te mettre à la place de la personne qui le mate. Si tu peux te regarder dans cette vidéo, voir dedans et penser que ce serait marrant de voir ça dans ta propre vie, tu fais un bon clip. C’est habituellement comme on fait.

EN: Vous en avez de prévu prochainement?

M: Pas encore, ça sera pour notre deuxième album. On a beaucoup d’idées, il y en avait une qu’on a failli utiliser, plusieurs mêmes … mais on a préféré les garder de côté pour le prochain album. Et puis on ne veut pas faire flipper les gens parce que certains sont vraiment hardcore (rires). Même encore plus hardcore que d’habitude.

EN: Et vous, vous pensez quoi de la scène dubstep, qui semble être dans sa zone de confort et devenir de plus en plus « mainstream »?

M: Oui, … enfin je sais pas, je ressens de l’ennui maintenant et je ne peux plus trouver de bonnes tracks. Avant je pouvais trouver 5 ou 6 tracks par semaine que j’aurai aimé jouer. Je pense qu’on en est arrivé à un point où tout le monde peut faire ce qu’il veut, créer des sons, chopper du matos pour créer des sons. Y a plus rien de spécial maintenant, tu vois ce que je veux dire ? Y a plus vraiment d’originalité, plus rien de spécial. Je sais pas, avec de la chance ça redeviendra plus musical, y aura plus de musiciens qui se manifesteront, plutôt que de créer le plus de sons bien crades à foutre dans un drop. C’est mort y a un bout de temps.

EN: Et pour finir, votre meilleur/plus chelou moment vécu à un concert?

M: L’autre jour, on matait The Prodigy du côté de la scène avec Knife Party. Et pour moi c’était juste la chose la plus ouf. Voir Pendulum regarder The Prodigy. C’était vraiment dingue.

EN: Merci à vous les gars ! On peut prendre une photo avec vous ?

Ouais ! Tout nus ? (rires)

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(Pour infos ils sont à droite …)

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