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Electro News a couvert le closing de la 4eme édition des Plages électroniques, et voici un aperçu de la « Petite sauterie entre ami(e)s » de la Croisette.

Les Plages électroniques, qu’est-ce que c’est ?

Les plages électroniques, c’est un festival de musique électro qui a lieu tous les été depuis 2006 sur la plage du Palais des festivals, à Cannes. Chaque édition offre son lot d’aspirants et de têtes connues, attendues et redoutées.

On avait retenu de l’édition 2012 la mise à l’honneur des artistes qui faisaient l’actualité (C2C, Seth Troxler, Maceo Plex, Breakbot, Doctor P…) mais également de légendes vivantes (Ellen Allien, Busy P, Muggs, Zinc, Dave Clarke…), de découvertes du moment (MC2, Surkin, Julian Jewel, Zhao…) et des meilleurs ambassadeurs locaux (DJ Diams, Irish Steph, Olive-R…).

Et cette année ?

Pour ce closing 2013, C’est un 14 aout chaud, légèrement pluvieux et très humide qui s’est présenté, mais qui n’a pas d’un pouce démotivé un public en folie, présent dès 14h pour la bataille des « dernières places à vendre sur place ». J’ai dit bataille ? Non, la bonne ambiance était là, et comme à chaque fois dans ce genre d’endroit on voit la queue profiter de l’attente pour jauger ses co-festivaliers , délier les langues, partager quelques verres (avec modération toujours) et créer quelques amitié nouvelles qui feront toute l’ambiance du festival. Le tout entre baraques à churros et bord de Méditerranée, et sur fond de DJ Soundcloud sur iPhone qui crie son manque de basse : bref, le festivalier est là, il a chaud, il est à l’affût, il attend, et il sait qu’il n’est pas venu pour rien. Un photographe perché sur un préfabriqué pour capter la masse qui frétille d’attendre n’aura qu’un bras à lever pour faire monter les premiers cris de joie du presque-enfin public du closing.

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On délaisse cette foule pour rentrer au plus vite dans le festival : On est déjà en retard ! Les captations seront courtes, et il ne va pas falloir chômer, mais tant mieux, cela nous fera plus de temps dans le public. La musique, c’est quand même mieux devant, que derrière les enceintes non ?

Les DAD CREW sont déjà aux platines à notre arrivée. Sans connaître le groupe, la première chose qui marque, c’est qu’ils sont nombreux. Car oui, Dad Crew c’est en fait un ensemble d’artistes, tous d’horizons différents, avec chacun leur style de musique, réunis autour d’un nom commun, et d’un même sourire : rien qu’à la première impression, ils transpirent d’amour pour la musique.
S’il devait être un Papa dans Dad Crew ? Probablement Alcid aka DJ Key pour les intimes, DJ que ceux qui ont connu les 90′s passé l’age de regarder le Club Dorothée doivent connaître, celui-ci ayant fait à cette époque ses débuts comme DJ (Canal + lui avait consacré un reportage en 1994, sa grand époque acid-techno). Alcid reste imprévisible tant le spectre de ses sets est large, pouvant sortir aussi bien du dubstep bien underground que de la techno.

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On retiendra aussi particulièrement MLK, pour son influence breakbeat et un peu plus funky (ainsi que sa barbiche d’excellente qualité), mais également Towelie, dit   »la serviette intelligente », avec ses influences moombah/trap et electro (et son combo Borsalino-lunettes noires). Que le reste du crew n’en prenne pas ombrage : il sont tous meilleurs les uns que les autres.

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Très proche de leur public, ils passeront l’essentiel de leur soirée au milieu de la foule, distribuant sympathie, câlins et goodies en tout genre.

Envie de (re)vivre leur set ?

 

Ils ont ensuite laissé la place à Axel Rondeau aka THE G.E.E.K pour la suite des festivités.
The G.E.E.K., interdit de dire qu’on ne le connait pas. Il est partout. Résident des soirées ALL NAKED en France, il y joue aux cotés de nombreuses têtes d’affiches du moment (Proxy, Kairo Kingdom, Savant…). The G.E.E.K était attendu au tournant, d’autant plus qu’il commence à faire parler de lui sur le champs de la production également, grâce a son travail avec VRV (et ses EP « Feel The Soul » et « Sensation »).

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Bien que nous ayant habitués à des sets éclectiques, composés de beaucoup de Dubstep et d’Electro Dirty, c’est un set résolument EDM et Electro House qu’Axel sortira pour ce closing, emballant parfaitement le public après la sortie des DAD. « Bah oui, je voulais que ça bounce haha! », dixit le Monsieur. Pari réussi : C’est la folie, le public est conquis, nous aussi.

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Place à DILLON FRANCIS. Comment présenter cet extra-terrestre de l’électronique ?
Humainement, il est définit comme mi Dj, mi Burrito, et dédie sa vie à la musique, aux vidéos youtube étranges, et à la recherche de son père biologique (sa Page facebook reste le meilleur exemple de l’humour quasi maladif de l’énergumène).
Son style ? Du Dillon Francis, et c’est sans comparaison. I.D.G.A.F.O.S. en est un bon exemple, tout comme peuvent l’être ses titre à 30bpm… oui oui 30bpm ! Lorsque moi je parle de Dillon Francis aux gens, je dis ça : « Écoute sa musique. Quand tu l’entends, t’as l’impression que quand il l’a écrit, il était content. Mais genre carrément content.

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Prévoir ce que Dillon Francis nous sortirait comme set était de l’ordre de l’impossible, et en ce sens, c’est pour nous une certaine déception. Non pas sur la qualité de son Set, que les fans de trap auront sans aucun doute apprécié à sa juste valeur, mais sur le fait que celui-ci était malheureusement sans surprise. Ce sont les aléas d’être aussi fou que cet homme : on en attend beaucoup, peut être trop, mais d’autant plus en ayant été chauffé si fort à l’EDM. Nous, on avait encore envie de bouger, plus vite et plus fort !

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C’est l’entre-acte. 15 minutes pour aller se débarbouiller, uriner sa dernière lampée de bière, et aller en chercher une autre. Dans les coulisses, ça s’active, il faut tout installer pour le closing du closing, du nom de MAJOR LAZER.

Major Lazer - Portrait

Major Lazer, c’est plus qu’un groupe, c’est un projet. Mené par celui-qu’on-ne-presente-plus : « Diplo ». Actif sur la scène électro depuis près de 10 ans, Major Lazer s’inscrit dans une lignée « reggae » à sonorité électronique. C’est la sortie de l’album « Free the Universe » en 2013 qui propulsera le groupe en haut de l’actualité, et c’est dans ce contexte que Major Lazer se présente sur scène.

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Un set cohérent à la suite de la trap de Dillon, on retiendra de ce moment sans accroc mais sans surprise non plus  le grand coté « Show » de Major Lazer et de Diplo, à grand coups d’effets scéniques, de confettis, de pluie de billets de banque, de remuage de drapeau et de danseuses entraînantes. Un close Up adapté, qui conclue un festival tout en éclectisme et en folie.

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Tout ça pour dire qu’au final, c’était bien. Très bien. Super bien. Carrément chouette en fait, et oui on ose le mot « chouette » pour pleins de bonnes raisons :

Parlons pouvoir d’achat tout d’abord. Et bien ça valait son prix, et l’on ne peut pas dire ça de beaucoup des soirées qui ont accompagné cet été à notre goût (et puis le voyage ça fait des points sur la carte smile’s). Nous avons également pu profiter du cadre parfait que nous offrait la plage, mêlant de nombreux groupes de tous horizons. Des jeunes, des moins jeunes, certains en costumes loufoques, d’autres un peu plus sobres et les nombreuses filles (et hommes) qui se baladaient dans l’eau vêtues du plus simple apparat requis pour une baignade au clair de lune. Le tout au rythme du son et des lumières d’un spectacle unique à voir. La sympathie des organisateurs n’était pas en reste : Tout était là pour s’ éclater, fait pour s’amuser, et à grand coup de goodies tout les trois mètres (nous gardons un merveilleux souvenir de la distribution de ballons de baudruches qui clignotent des couleurs partout dans la foule et la distribution de bonbons à l’entrée qui a donné une note sucrée à notre soirée).

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Bref, les plages électroniques, c’est une ambiance unique, inattendue, que nous sommes bien content de ne pas avoir raté, et que nous ne raterons pas l’année suivante !

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En attendant 2014, on vous laisse avec l’after movie de cette édition !

 

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