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On a tous entendu parler du Sziget un jour ou l’autre, que ce soit par une personne qui y est allée ou bien sur internet. Le Sziget, élu meilleur festival européen en 2012, c’est un peu un mythe, un saint Graal, que seulement quelques rares chanceux ont l’occasion de gouter. Le Sziget, c’est un festival d’une semaine (entendez 2 jours d’off et 5 jours de vrai festival) sur une île en plein coeur de Budapest. «Hors-normes» est vraiment le mot qui convient pour le décrire.

On est donc parti à l’aventure en terre magyars à deux, avec un pote. Dès notre premier soir on faisait du saut à l’élastique en plein milieu du festival, histoire de se mettre dans le bain… Il y a tellement de choses à voir et à faire qu’il est impossible de tout essyer. Chacun compose donc son festival en fonction de ses goûts et envies.

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Comme nous l’expliquait Károly Gerendai, – co-fondateur du Sziget – ils ont créé le festival il y a 20 ans, alors qu’ils étaient  encore étudiants et n’avaient absolument aucune expérience dans le monde de l’événementiel. Leur idée ? Offrir aux gens plus qu’un simple festival. Au Sziget, vous pouvez planter votre tente où vous voulez dans le festival. L’île est un immense camping. Il y a quelques campings payants (français, italien, vip, famille, etc.) avec des sanitaires de meilleures qualités, un accueil et consignes h24, le WiFi, etc, mais la majorité des festivaliers campent à droite et à gauche. Cela donne au festival un air d’immense rassemblement hippy. Seul petit bémol: il est interdit tout objet en verre au camping, ce qui signifie pas d’alcool.

Nous étions logés à l’Apero Camping (le camping français) qui est tenu par le Sziget France (antenne française du festival). On avait à disposition un espace chill-out avec des prises pour charger nos joujoux électroniques ainsi que la WiFi, de la bonne bouffe, du pastis au bar et une équipe vraiment chouette. Un grand merci à eux pour le fabuleux accueil.

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À peine arrivé et nos affaires installées, on file direct visiter notre chez nous pour la semaine à venir. Eh bien que c’est grand ! Comptez bien 45 minutes pour aller d’un bout à l’autre de l’ile et une bonne journée pour voir tous les petits stands qui ont pris place à droite et à gauche. Coté musique, en plus des 4 mains stages (Pop-Rock stage, Arena, Mastercard Balaton, World Music Stage), vous en avez une grosse dizaine de plus petites un peu partout : qu’il s’agisse de REGGAE, de musique TZIGANE, WORLD, BLUES, ROCK et bien sur d’ELECTRO, il y en a pour tous les goûts.

Pour vous donner quelques chiffres, le Sziget c’est : + de 400 groupes (de 52 pays différents), 10 000 personnes qui y bossent et 362 000 festivaliers (de 69 nationalités différentes).

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Envie de faire du sport ? Un grand terrain est à votre disposition et plein d’activités vous sont proposées. Qu’il s’agisse de volley sur trampolines, de concours de glisses sur le ventre ou bien de saut à l’élastique, tout y est ! Envie de manger ? Il doit bien y avoir une centaine de stands «bouffe» sur tout le festival. De la pizza, des sushis, des spécialités indiennes, du fromage, des smoothies, et bien entendu des spécialités hongroises sont là pour vous vous aider à reprendre un peu d’énergie. Je n’ai jamais aussi bien mangé dans un festival et pour aussi peu cher (compter entre 2 et 10€ le repas). Envie de boire un coup ? Vous avez des bars à gogo ! Niveau prix, c’est partout les mêmes : 2€30 la pinte, 5€ le mojito ou la Jaggerbomb, 1€ la bouteille de coca. Envie d’un massage ? Il y a un stand de massage sur donation, vous pouvez vous offrir 30 – 45 min de massage pour le prix que vous choisissez. Il y a même un tatoueur et un centre d’aide psychologique (pour les lendemains difficiles).

Tous les soirs de la semaine étaient organisés des événements spéciaux : une color party, un lâché de ballon, une prestation du Cirque du Sziget. Mais aussi nouveauté cette année, la Sziget Beach, ambiance beach party.

Et la musique alors ? On s’est régalé avec Chris Liebing, Feed Me, Nina Kraviz, Dub FX, Nero, Booka Shade, Woodkid, Gesa, John Digweed, Noisia, Parov Stelar Band, Boys Noize, Empire of The Sun, Erol Alkan, Netsky Live, Wax Tailor et plus encore. 

Mais plutôt que de se lancer dans un long déballage de tous les artistes, on préfère rester sur ceux qui nous ont le plus marqué.

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En premier lieu, Dub FX ! Une de mes plus belles claques de cet été. Il a mis un feu d’enfer. Nous avons eu l’occasion de l’interviewer (ça arrive bientôt) et il nous a confié sa préférence pour les performances dans la rue. C’est pour lui à chaque fois un challenge, que de réussir à capter l’attention des passants. Et que c’était grâce à cet entrainement rigoureux qu’il arrivait à délivrer un show d’une telle intensité. Mission réussi !

Vous avez surement eu l’occasion de le voir cet été, avec le nombreux de festivals qu’il a enchaîné : Woodkid. J’avais écouté son album, sans vraiment accrocher. Mais c’est en live que sa musique prend toute son ampleur. Ça vous prend au trip pendant la bonne heure et demie du show, et ça ne vous lâche plus, au point d’en ressortir sur un petit nuage. Tout ce que j’aime dans la musique.

Le Sziget aura été l’occasion aussi pour nous de découvrir nombreux de groupes et de voir pleins d’autres choses que de la musique électronique : Blur fut génial, tout comme Editors, Frankz Ferdinand, Enter Shikari, Ska P, et la liste est longue.

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On a tous deux passé un moment hors du temps et de la réalité. Les gens qui étaient déjà allés au Sziget m’en parlaient comme d’une révélation et moi je les regardais comme des allumés. Bah merde… après une semaine là-bas, je suis devenu un allumé ! Si vous avez l’occasion de le faire une fois dans votre vie, foncez ! Vous allez adorer 😉

Une ambiance de dingue, des gens ultra-gentils, un melting-pot de nationalités assez rare (un conseil, bossez votre anglais), des activités à tout va et surtout une programmation de qualité. Le panard !

Je vous laisse sur l’aftermovie du festival, qui est sortie il y a quelques jours. Au plaisir de peut-être vous croiser l’année prochaine.

 

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