Après avoir étendu leur royaume Canadien à toute l’Amérique, le trio Black Tiger Sex Machine et fondateur du label Kannibalen Records s’apprête à envahir l’Europe ! Leur tournée est prévue pour Novembre-Décembre et les fera voyager à travers des contrées comme l’Autriche, l’Italie, l’Allemagne ou la France. Si vous n’avez pas encore pu apprécier leur art, il est temps de saisir cette opportunité et d’aller à une de leur date avant qu’ils ne repartent pour Planet Tigra. Car c’est un véritable live show, tant visuel que sonore, qu’ils vous feront découvrir avec leurs plus fines productions, affublés de leurs masques de Tigre lumineux aux traits Decepticon-esques.
On a donc voulu prendre la température avant cette grosse aventure !
- Electro news : Salut à tous ! Merci d’avoir accepté de faire cette interview. Comment avance cette tournée européenne ? Quel a été son point de départ ?
Salut! Ça nous fait plaisir de discuter avec vous. La tournée se prépare de façon remarquable. Le tout a été l’initiative de Fabian de So Not Berlin . Il nous a contacté au début de l’été et nous a demandé si nous serions intéressés de faire une tournée européenne avec son agence. C’était un gros projet étant donné que jusqu’à maintenant nous n’avions joué qu’une seule fois en Europe. Cependant, on a beaucoup aimé son professionnalisme et sa vision ; et il n’a vraiment pas déçu. Nous avons déjà 13 spectacles confirmés dont 3 en France; Paris, Angers et Montpellier avec les soirées All Naked. Nous serons sur le sol européen du 5 novembre au 18 décembre. On arrive à Berlin le 6, on s’installe et on part directement pour une première fin de semaine avec des spectacles à Turin et Montpellier.
- EN: Est-ce-que vous avez préparé quelques nouveautés/surprises pour l’occasion?
Nous finissons plusieurs nouvelles tracks présentement, on peut donc s’attendre à plusieurs nouveautés dans nos sets. De plus, nous commençons à lancer quelques idées sur comment adapter notre show live pour la tournée Européenne. Ce n’est pas toutes les salles et clubs qui peuvent accueillir l’équipement complet du live, du coup nous réfléchissons pour faire une version plus légère du spectacle.
Entre les shows, nous serons installés à Berlin donc on va passer beaucoup de temps à produire de nouvelles tracks et préparer quelques surprises pour nos spectacles. Ça sera une période idéale pour créer et puis tester en soirée nos productions.
- EN: A quelle date êtes-vous les plus impatients de jouer ?
On est très impatient de jouer toutes les dates pour plusieurs raisons. Nous avons beaucoup voyagé dans le passé; cependant la tournée nous amènera dans des villes hors des circuits touristiques traditionnels. Ça sera super cool de découvrir de nouvelles villes. De plus, la tournée nous permettra de voir d’une perspective différente certaines grandes villes comme Berlin, Munich et Vienne.
Ceci dit, la soirée à Paris sera très spéciale. C’est la dernière date de la tournée et nous avons plusieurs amis québécois qui ont déménagé sur Paris ces dernières années. Ça sera super cool de les voir et de célébrer la fin de la tournée. De plus, le spectacle est au Cabaret Sauvage et nous avons entendu de très bons commentaires sur cette salle.
- EN: Vous avez fait un bout de chemin depuis vos premières soirées Kannibalen au Le Belmont à Montréal. D’ailleurs vous venez tout juste d’y fêter les trois ans du label, comment était la soirée ?
La soirée était incroyable. Fidèle à elle même, la foule était déchaînée toute la soirée et est venue encore plus nombreuse que d’habitude. C’est un luxe d’avoir des fans aussi fidèles et intenses après trois ans. L’événement s’est déroulé parfaitement et les classiques Kannibalen Records ont défilés toute la soirée, ainsi qu’une dizaine de chansons qui vont sortir dans les prochains mois.
De plus, on a fait venir jouer tous les artistes de la famille. Kai Wachi est venu de Boise, Idaho et Dabin de Toronto. Apashe, Snails, LeKtriQue et Karluv Klub étaient aussi de la partie. Ça faisait 8 mois que nous n’avions pas été réunis donc ce fut une soirée parfaite pour célébrer nos accomplissements et faire le plein pour les prochains mois de travail.
- EN: Vous pouvez nous parler de vos débuts, en tant que BTSM, mais aussi des premières soirées Kannibalen et de ce qui s’en est suivi ?
On a commencé BTSM en 2009. Au début, on faisait des petites soirées, on jouait un peu n’importe quoi, du disco house à l’electro. On a appris à être DJ et a produire des chansons pendant deux ans, et c’est vraiment en 2010 que le tout a pris son envol avec le début des soirées Kannibalen. A l’époque, on ne savait pas l’ampleur que ça allait prendre; c’était surtout pour le plaisir de faire des fêtes et de faire de la musique. Puis, les gens ont commencé à nous suivre, et on est devenu plus sérieux. On a commencé à vraiment consacrer beaucoup de temps au groupe en 2011, et on a lancé le label en septembre 2011 pour servir de plateforme pour notre musique et celle des nos amis.
Plusieurs des premières chansons apparues sur le label, comme ‘We Are The Night’ de Dabin et ‘Jesus Christ’ d’Apashe et LeKtriqQue, ont propulsé la maison de disque à l’international à la fin 2011 et au début 2012. Pour BTSM, l’EP ‘Rhythm Mode’ a eu un succès fou avec la chanson titre, ‘Kill My Soul’ et une série de remixes de feu. Depuis, BTSM et Kannibalen ont continué de progresser rapidement. C’est beaucoup de travail mais chaque minute en vaut la peine.
- On peut justement remarquer à ces soirées que vous aviez ce délire de vous déguiser tous les trois, à l’époque avec des déguisements différents pour chaque soirée. Quand avez-vous commencé à développer l’idée des masques sur scène ?
On a commencé à utiliser les déguisements avant les soirées Kannibalen, lorsqu’on faisait des plus petites soirées. On s’est aperçu que les gens semblaient apprécier le fait de se déguiser selon un thème commun. Ça sort les gens de leur univers familier et les rend un peu plus fou, le temps d’une nuit. Quand on a eu l’opportunité de partir Kannibalen au Belmont, on a voulu instaurer un thème qui représente un peu la musique qu’on joue, qui est très trash et comporte une certaine touche d’agressivité. Les gens ont tout de suite suivis, ce qui à vraiment forgé l’identité et le caractère unique de la soirée. Puis au fil des éditions, on a toujours voulu ramener des nouveaux costumes pour garder les chose intéressantes.
En même temps, on voulait créer une forme de déguisement ou d’identité visuelle qu’on pourrait utiliser pour tous nos spectacles en temps que BTSM, pas strictement reliée à nos soirées Kannibalen. L’idée du masque de tigre est venu rapidement comme quelque chose de simple et d’iconographique, quelque chose qui nous serait bien propre et qui aiderait à donner à nos spectacles une esthétique reliée à notre son: un mélange de sombre, de sexy et de robotique.
Avec les masques, on s’imagine un peu dans un film comme Blade Runner.
- EN: Quels sont vos projets pour cette année, musicalement parlant ? Peut-être un album ?
On vient tout juste de sortir notre nouvelle chanson intitulée “Moonlight”. C’est de l’electro très cru, avec un prélude inspiré d’une pièce de Beethoven bien célèbre. On a aussi tourné un clip qui reprend le film “Clockwork Orange”, et on vous le présente en exclu !
On travaille aussi présentement sur une nouvelle chanson et une collaboration avec Snails. On prévoit produire plusieurs chansons par la suite pendant notre séjour en Europe. Pour l’instant, on n’a pas encore d’album planifié; jusqu’à maintenant, on a privilégié les singles et les EPs. Cependant, ça pourrait toujours changer!
Un petit Free download avant de partir ?